Notre expérience aux Émirats nous a appris que la différence entre un gouvernement prospère et un gouvernement en faillite réside parfois dans le nombre d'obstacles qu'il supprime ou place sur le chemin de ses citoyens.

La majeure partie du monde arabe est confrontée à des obstacles parmi les obstacles : obstacles auxquels sont confrontés les étudiants, les hommes d'affaires, les commerçants, les investisseurs, les créateurs, les femmes, etc.

La majeure partie du monde arabe est un goulot d'étranglement parmi les goulots d'étranglement : goulots d'étranglement dans les départements, les aéroports, les transactions, etc., au point qu'on pourrait presque penser que le rôle des gouvernements n'est pas de supprimer les goulots d'étranglement afin de libérer le travail, les talents et les énergies, et de ne pas s'attaquer aux routines afin de réduire le temps nécessaire pour obtenir des certificats et des documents officiels et d'allouer ce qui reste au travail, à la production et à la création de richesse, mais de fermer toutes les portes ouvertes et de tirer le rideau sur toute énergie à travers laquelle pénètre le soleil de l'efficacité qui tue la routine.

Si nous n'avons pas la capacité de construire des pistes de course vers un développement correct, ne pouvons-nous pas au moins supprimer les obstacles ? Alors pourquoi cette relation anormale entre le citoyen et l'employé ? Le citoyen est-il au service de l'employé ou l'employé est-il au service du citoyen ?

Nous, dans le monde arabe, pouvons donner beaucoup plus que ce que nous donnons actuellement.

Nous pouvons créer beaucoup plus que ce que nous faisons actuellement. Nous pouvons courir et gagner. Nous, à Dubaï, ne sommes pas les génies de notre époque. Ce que nous faisons, c'est ce que nous pensons être normal et logique dans les choses. Mais peut-être que la différence est que lorsque nous disons que notre véritable richesse est les fils et les filles des Émirats, nous le disons en action et en pratique.